Visite médicale pour le Président Trump

Alors que beaucoup s’interrogent sur sa santé mentale, le 45e président des Etats-Unis va, ce vendredi passer une visite médicale à Washington, dans l’optique d’un bilan de santé.

Le moment de la visite médicale est arrivé pour Donald Trump, âgé de 71 ans. Le multimilliardaire a rendez-vous en fin de semaine dans un Hôpital militaire, dans la banlieue proche de Washington. N’en déplaise à ses détracteurs, Kim Jong-un en haut de la liste, cette visite de routine ne devrait se limiter qu’à la prise de son poids, mais aussi celle de sa pression artérielle ou encore de son taux de cholestérol. Aucun examens étudiant la santé mentale ne sera effectué sur celui qui s’est décrit lui même comme un “génie stable”.

Une tradition plus qu’une obligation.

Décrit par son médecin personnel, le Dr Harold Bornstein, comme étant “l’individu en meilleure santé jamais élu à la présidence”, les doutes persistent quand même. Il faut quand même rappeler qu’il a répondu, la semaine dernière aux menaces de l’état-major nord-coréen et plus précisément, à celle de leur dictateur, Kim Jung-un, par un tweet en affirmant détenir “un plus gros bouton nucléaire” que son homologue. Ces questions persistantes viennent d’être relancé par la sortie du livre de Micheal Wolff, qui dresse un portrait mitigé de l’ancien chef immobilier. Un livre qui assure même que son entourage doute de ses capacités à diriger le pays.

Mais il faut savoir que le chef de la maison blanche n’a aucune obligation législative de se présenter à ce rendez-vous, et encore moins de rendre publics les résultats des tests.

Des présidents déjà malades.

Cette visite fait aussi écho à certains cas qui ont déjà touché quelques présidents de la première puissance mondiale. Ca a notamment été le cas pour Ronald Reagan, qui a quitté le pouvoir et par la suite annoncé être atteint de la maladie d’Alzeihimer. En 1994, l’ancien président Jim Carter a déjà souligné le potentiel impact que pourrait avoir des capacités réduites d’un président sur la gouvernance de son pays.

Une loi sur la santé mentale du Président ?

Jamie Raskin, élu démocrate au congrès, a, en avril, déposé un projet de loi visant à créer une commission de 11 personnes, qui seraient appelées à se prononcer sur la santé mentale du président. Principalement composée de neurologues et psychiatres, la création de cette cellule s’appuie sur le 25e amendement de la Constitution, qui prévoit que le vice-président gouverne en cas d’incapacité du président a assuré son devoir. Mais qui, cependant, ne prévoit aucune entité ayant le pouvoir de contraindre le président a effectué ces mêmes tests.

“Nous avons besoin de cet organe, pas seulement pour cette présidence, mais aussi pour toutes celles à venir. Les auteurs du 25e amendement avaient compris le danger d’avoir un président n’étant pas en pleine possession de ses capacités dans l’âge nucléaire dans lequel nous vivons”, assure-t-elle.

Ce qui est sur, c’est que cette visite médicale de vendredi pour le président Trump n’aidera pas à calmer le débat entourant sa gouvernance.

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